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Bataille smash :: Animaux
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Le crocodile


(J ai pris toute ces info de wikipédia.)

Pour les articles homonymes, voir Crocodile (homonymie).
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Crocodiles
Crocodiles du Nil
Crocodiles du Nil
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Reptilia
Ordre Crocodilia
Famille
Crocodylidae
Cuvier, 1807
Taxons de rang inférieur
Genres :
  • Crocodylus
  • Osteolaemus
  • Tomistoma
Répartition géographique
Crocodylus, Osteolaemus & Tomistoma

Crocodylus, Osteolaemus & Tomistoma

Position phylogénétique
Position :
  • Diapsides
    • Archosauriens
      • Oiseaux
      • Crocodiliens
        • Alligatoridae
        • Crocodylidae
        • Gavialidae
    • Lépidosauriens
      • Sphénodontiens
      • Squamates
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Les crocodiles sont des reptiles aquatique de l'ordre des crocodiliens. Ils constituent la famille des crocodilidés (Crocodylidae) et vivent dans une grande partie des tropiques en Afrique, en Asie, dans les Amériques et en Australie. Ils tendent à vivre dans des rivières lentes et se nourrir d'une large variété de mammifères et de poissons vivants et morts. Quelques espèces, en particulier le crocodile d'eau salée d'Australie et des îles du Pacifique, s'aventurent parfois assez loin en mer.



































Le chat

Le chat domestique Felis silvestris catus est très proche du chat sauvage européen Felis silvestris silvestris et du chat sauvage africain (chat ganté) Felis silvestris libyca. Selon la plupart des zoologues contemporains, ces trois types de chats forment une unique espèce : Felis silvestris[1].

On dénombre aujourd’hui environ 80 races de chats.

Sommaire

[masquer]
  • 1 Dénomination
  • 2 Anatomie
    • 2.1 Squelette et muscles
    • 2.2 Pelage
    • 2.3 Les sens
      • 2.3.1 L’ouïe
      • 2.3.2 La vue
      • 2.3.3 L’odorat
      • 2.3.4 Le goût
      • 2.3.5 Le toucher
      • 2.3.6 Autres sens
        • 2.3.6.1 Organe de Jacobson
        • 2.3.6.2 L’équilibre lors d’une chute : l’organe vestibulaire
    • 2.4 Autres données physiques
  • 3 Comportements
    • 3.1 Éthologie
    • 3.2 Communication
      • 3.2.1 Miaulement
      • 3.2.2 Miaulement saccadé
      • 3.2.3 Cri du chat
      • 3.2.4 Ronronnement
    • 3.3 Sommeil
    • 3.4 Griffades
    • 3.5 Chasse
    • 3.6 Reproduction, gestation, mise bas
  • 4 Soins et santé
    • 4.1 Entretien
    • 4.2 Alimentation et boisson
    • 4.3 Rejets
    • 4.4 Stérilisation
    • 4.5 Dégriffage
    • 4.6 Maladies
    • 4.7 Parasites
  • 5 Obligations légales
  • 6 Le chat et l’homme
    • 6.1 Histoire
    • 6.2 Chats célèbres
    • 6.3 Superstitions
  • 7 L’image du chat
    • 7.1 Le regard des artistes
    • 7.2 Les écrivains et les chats
    • 7.3 Expressions populaires
      • 7.3.1 Proverbes
      • 7.3.2 Expressions
    • 7.4 Quelques chansons
  • 8 Annexes
    • 8.1 Articles connexes
    • 8.2 Notes
    • 8.3 Bibliographie générale
    • 8.4 Références
    • 8.5 Liens externes

Le mot chat vient du bas-latin cattus (chat sauvage). D'après le Littré dans son édition de 1878, cattus proviendrait du verbe cattare, qui signifie guetter, ce félin étant alors considéré comme un chasseur qui guette sa proie.

Termes Sens
matou Chat mâle
chatte femelle
Chatton petit
minou, minet petit chat, terme familier

Dénomination

Le terme minet, remonte au moins au XVe siècle et, selon le Littré de 1878, il proviendrait de mine, parce que le chat "fait des mines". Ce mot est à l’origine de l’expression dès potron-minet, qui signifie "de bon matin". Toujours d’après Littré, il s’agirait d’une déformation du paître au minet, c’est-à-dire du moment où le chat, qui se lève tôt, va chercher son paître : sa pâture, sa nourriture. Quant au "minet" ou à la "minette" qui "fait des mines", lorsque ce terme est appliqué à l’être humain, c’est un jeune homme ou une jeune fille qui s’efforce de plaire et se préoccupe beaucoup de son apparence. L’expression date des années 1960.

En argot, un chat s’appelle un greffier[2]. Deux explications s’opposent, qui peut-être n’en font qu’une : d’une part, le jeu de mot sur griffe est évident ; d’autre part, la fourrure de certains chats noirs comporte une sorte de plastron blanc sur le poitrail, et celui-ci évoque le rabat blanc que l’on voyait sur la robe noire des greffiers jusqu’au XIXe siècle.


Anatomie


Squelette et muscles

 v · d · m  Formule dentaire
mâchoire supérieure
1 3 1 3 3 1 3 1
1 2 1 3 3 1 2 1
mâchoire inférieure
Total: 30
Denture commune aux Felidae


Comme tous les carnivores, la dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure forment les carnassières. Celles-ci permettent au chat de déchirer sa nourriture, grâce à des muscles puissants fixés aux parois latérales de son crâne, et de l’avaler sans la mâcher.

Griffe avec le nerf visible
Griffe avec le nerf visible

Le squelette est composé de 250 os. Les vertèbres du cou sont courtes, et la colonne vertébrale est très souple. Les vertèbres caudales prolongent la colonne, leur nombre est variable en fonction des races. La queue joue un rôle dans l’équilibre. Les pattes antérieures se terminent par cinq doigts pourvus de griffes rétractiles constituées de kératine, les pattes postérieures, plus longues que les pattes antérieures, se terminent par quatre doigts également pourvus de griffes rétractiles[3].

Les muscles du dos sont très souples et ceux des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités confèrent à l’animal une grande souplesse et une détente ample lors des sauts[3].

Du fait d’une alimentation plus diversifiée et moins riche en protéines, les intestins du chat domestique sont plus longs que chez ses ancêtres sauvages[réf. nécessaire]. Avec une diminution de sa taille, c’est l’adaptation la plus notable à son nouveau mode de vie. Un chat pèse entre 2,5 et 9 kg. Il mesure de 60 à 75 cm avec la queue[3].


Pelage

Article détaillé : Chat (robes et races).
Chat au pelage mi-long
Chat au pelage mi-long

Le pelage du chat est composé de poils longs (jarre) et portant les marques de la robe (taches par exemple). En dessous se trouvent les poils plus courts (bourre), puis le duvet. Cette organisation permet une bonne isolation du corps[3].

Le poil du chat est souvent de plusieurs teintes. Noir, blanc, noir, blanc… La longueur d’une des teintes est plus ou moins longue selon la race. Le Bombay est un des seuls chats à avoir le poil tout noir. Son poil est uni, sans taches ni rayures.

Les types de pelages sont nombreux, car très variables en fonction des races. Il existe des poils longs, courts, frisés, et même crépus. Le sphynx, parfois appelé chat-nu, est une race presque dépourvue de poils : un très léger duvet recouvre le corps, ainsi que la queue[3].

De même, la couleur de la fourrure du chat peut prendre de nombreuses teintes et marques. Certains individus présentent de larges taches, d’autres des rayures ou des mouchetures, d’autres encore un pelage uni[3]. Les mâles comportent une seule ou deux couleurs ; seules les femelles peuvent en comporter trois.

Dans certains pays, la fourrure du chat fait l’objet, comme celle du chien, d’une demande importante dans les industries de la mode. De nombreuses associations de protection des animaux condamnent cet usage des chats[3].


Les sens

Prédateur crépusculaire (coucher et lever du soleil) à l’origine, le chat possède des sens très développés. Il perçoit son univers différemment des humains, et on lui a même prêté des pouvoirs surnaturels. Il existe ainsi de nombreuses légendes de chats ayant prédit des tremblements de terre ou autres catastrophes. L’explication la plus probable est que son oreille est apte à percevoir des vibrations inaudibles pour les humains[3].


L’ouïe

De 60 à 80 % des chats blancs aux yeux bleus sont sourds
De 60 à 80 % des chats blancs aux yeux bleus sont sourds[4]

Son ouïe est particulièrement sensible dans les hautes fréquences : il perçoit des ultrasons jusqu’à 30 000 Hz alors que l’oreille humaine est limitée à 20 000 Hz[5]. Son pavillon en cornet peut être orienté grâce à vingt-sept muscles, ce qui lui permet de pivoter chaque oreille indépendamment pour localiser avec précision la source d’un bruit et sa distance[3].

La surdité des chats blancs fait aujourd’hui débat. Cette surdité serait liée à la couleur blanche (gène "W"). Schématiquement, on peut dire que tous les chats blancs sont génétiquement sourds en général. Cette anomalie, bien que présente au niveau génétique, ne s’exprime pas systématiquement chez tous les chats. Ainsi, soit la tare reste cachée et l’oreille se développe normalement, soit la tare se manifeste et dans ce cas la dégénérescence est complète : le chat est totalement sourd de l’oreille atteinte. Sachant qu’un chat a deux oreilles et que l’anomalie n’affecte pas toujours les deux oreilles de la même manière, trois cas se présentent : la surdité est bilatérale, unilatérale ou absente[4].

Il est en effet démontré que l’allèle W, à l’origine de la couleur « blanc dominant », est directement responsable d’une dégénérescence de l’oreille interne, occasionnant la surdité. Le chaton naît normal mais vers l’âge d’une semaine, son oreille interne, au lieu de continuer à se développer subit des altérations progressives. La dégénérescence est généralement complète à trois semaines[4].


La vue

Gros plan sur l��il d�un chat
Gros plan sur l’œil d’un chat
Yeux brillants d�un chat dans la nuit
Yeux brillants d’un chat dans la nuit

La vue est son sens primordial. Son champ de vision est également plus étendu que celui des humains : 187° contre 125°, ce qui reste cependant loin du record absolu du monde animal.
L’intensité lumineuse influence la forme de la pupille : allongée en fente étroite en pleine lumière, elle se dilate en un cercle parfait à la pénombre. Contrairement à une idée répandue, il est incapable de voir dans le noir complet. Il est toutefois beaucoup plus performant que nous dans la pénombre. La nuit, l’aspect brillant des yeux est dû à une couche de cellules de la rétine, appelée tapetum lucidum, qui agit comme un miroir et renvoie la lumière perçue, ce qui la fait passer une seconde fois dans la rétine et multiplie ainsi par deux son acuité visuelle dans l’obscurité[3].

En revanche, le chat ne perçoit pas les couleurs ni même les mouvements de la même façon que nous : il semblerait (cela est encore discuté) qu’il ne perçoive pas la couleur rouge et que, d’une manière générale, il distingue très mal les détails. Sa vision est granuleuse sur les images fixes alors qu’un objet en mouvement lui apparaît plus nettement (par exemple une proie en mouvement)[3].

Une particularité de l’œil du chat est qu’outre les paupières inférieure et supérieure, il est protégé par une troisième paupière, la membrane nictitante. Celle-ci se ferme à partir du bord inférieur du coin interne de l’œil vers l’extérieur. Quand elle ne se referme pas complètement, c’est souvent le signe d’un problème de santé chez le chat (troubles digestifs, parasitisme le plus souvent ou entérite)[3]. Les chats peuvent avoir les yeux de différentes couleurs comme bleus, verts, jaunes, marrons…


L’odorat

Son odorat est quarante fois plus performant que celui de l’humain et a une grande importance dans la vie sociale du félin pour délimiter son territoire. Par ailleurs, c’est son odorat développé qui lui permet de détecter la nourriture avariée et empoisonnée. Il possède vingt millions de terminaux olfactifs, contre cinq millions chez les humains[3].


Le goût

Le sens du goût est développé chez le chat, moins que chez l’humain cependant : chez le chat, on compte près de 2 000 bourgeons gustatifs alors que l’homme en possède 9 000, soit 4,5 fois plus. Contrairement au chien, le sens gustatif du chat est localisé à l’extrémité de la langue, ce qui lui permet de goûter sans avaler. Il est sensible à l’amer, à l’acide et au salé, mais non au sucré[3].


Le toucher

Son sens du toucher est également bien développé. Ses vibrisses (moustaches) lui indiquent la proximité d’obstacles, même dans l’obscurité totale, en lui permettant de détecter les variations de pression de l’air. Celles-ci lui permettent aussi de mesurer la largeur d’un passage. Les coussinets garnissant ses pattes sont très sensibles aux vibrations et sa peau est constellée de cellules tactiles extrêmement sensibles[3].


Autres sens


Organe de Jacobson

L’organe de Jacobson est un véritable sixième sens. Comme le chien ou le cheval, le chat est capable de goûter les odeurs à l’aide de son organe voméro-nasal. Il retrousse ses babines pour permettre aux odeurs de remonter par deux petits conduits situés derrière les incisives jusqu’à deux sacs remplis de fluide dans les cavités nasales chargées de concentrer les odeurs.


L’équilibre lors d’une chute : l’organe vestibulaire

Son organe vestibulaire est également particulièrement développé, lui conférant un sens de l’équilibre remarquable. Ceci explique l’étonnante faculté qu’ont les chats de se retourner rapidement pour retomber sur leurs pattes lors d’une chute[3].

Si un chat fait une chute de deux mètres et plus (si tel n’est pas le cas, sa technique ne marche pas) alors qu’il est sur le dos, il peut se retourner afin d’amortir cette chute. En effet, il se retourne en montrant son ventre, puis se retourne à nouveau, cette fois sur le ventre, et prend une position qui ressemble à celle d’un écureuil volant. Dès qu’il se rapproche du sol, il rassemble ses pattes, comme s’il était sur terre. Cependant cela ne le sauve pas forcément, cela rend juste la chute moins grave. Parfois, cela ne suffit pas, et c’est la mort.[6]


Autres données physiques

Il peut également sauter à une hauteur cinq fois supérieure à sa taille[3].

Dans la course, sa vitesse moyenne est de 40 km/h et il met 9 secondes pour faire 100 m, mais il n’est pas un coureur de fond et il se fatigue assez vite[3].


Comportements

Chaton
Chaton
Rencontre entre deux chats
Rencontre entre deux chats

Le chat est d’une nature très indépendante. Contrairement au chien, il se promène seul. Il se lave lui-même.

La socialisation du chaton s’établit durant les premières semaines de sa vie. Pendant cette période, c’est le nombre d’humains avec lesquels il est en contact et l’attitude de sa mère avec ceux-ci qui déterminera son caractère affectueux ou distant.


Éthologie

Le chat est classé parmi les animaux territoriaux. Cela signifie que la préservation de son lieu de vie est le moteur principal de ses interactions avec les autres individus. Lorsque plusieurs chats partagent le même appartement, il n’est pas rare de les voir choisir chacun son propre « chemin » pour aller d’un lieu à un autre ; ils se partagent ainsi leur territoire. Dans un lieu "neutre" le chat devient sociable et supporte très bien la présence de ses congénères à ses côtés tel que cela a été montré par Arnaud Zafrilla : il est vraiment étonnant de voir un chat bagarreur devenir très doux.

À l’état sauvage, il a une activité crépusculaire nocturne, aidé par ses yeux très sensibles. Voir : Chat haret.

Pendant longtemps le chat a été considéré comme un animal essentiellement solitaire et les groupes comme des agrégations d’individus centrées autour de points de nourriture mais sans structure sociale. Par la suite il devint clair que les colonies forment de véritables groupes sociaux. Les chats ont un style de vie flexible et adaptent leur comportement social en fonction de l’environnement. À basse densité de population, ils sont principalement solitaires et territoriaux, ou forment des petits groupes composés des femelles et de leur descendance, comme c’est souvent le cas pour les chats qui vivent dans une maison ou un appartement. À haute densité ils forment des groupes multi-mâles/ multi-femelles, comme c’est le cas pour les chats harets qui vivent dans les parcs, les ruines, les ports, les chantiers navals… L’abondance et la distribution de nourriture est le facteur principal qui conduit aux différents types de vie sociale : dans les zones où il y a de riches concentrations de nourriture dans différents endroits, les chats peuvent vivre en groupe autour de ces concentrations, tandis que dans les zones où la nourriture est plus largement distribuée, les chats peuvent vivre sur des territoires exclusifs.


Communication

Chat se hérissant et courbant le dos
Chat se hérissant et courbant le dos

Les chats communiquent par les miaulements, mais aussi par l’"allotoilettage" (action de se lécher mutuellement) qui est réservé aux chats qui se connaissent et s’apprécient. Ils se lèchent pour échanger leur odeur. Quand ils s’entendent bien, les chats adultes dorment volontiers ensemble, serrés l’un contre l’autre comme lorsqu’ils étaient chatons. Un moyen de se procurer mutuellement chaleur et sécurité. En dormant ensemble, les chats échangent aussi leur odeur.


Miaulement

Sound ? Miaulement d’un chat Fiche

Le miaulement est le cri du chat[7]. En général, le chat est d’un tempérament plutôt discret. Par contre, il peut miauler pendant des heures lorsqu’il cherche à se faire remarquer, que ce soit pour réclamer sa nourriture, ou pour demander qu’on lui ouvre une porte, par exemple. Certains chats, notamment les siamois, sont plus « bavards » que d’autres.


Miaulement saccadé

Plus rarement, le chat émet un miaulement saccadé d’intensité faible lorsqu’il voit une proie hors de portée comme un oiseau ou un insecte volant. Et parfois même en regardant une émission animalière à la télévision, par exemple. Ce miaulement est souvent accompagné de claquement des mâchoires que certains éthologues interprètent comme une simulation de l’attaque et de la mise à mort de la proie hors de portée[réf. nécessaire].


Cri du chat

Le chat crie souvent et fortement quand il cherche un compagnon ou une compagne. Certains disent alors qu’il « margotte », au sens figuré[8].


Ronronnement

Il s’agit d’un mouvement coordonné mettant en jeu la glotte, le larynx (certains chats n’ayant plus de larynx continuent cependant de ronronner), et certains muscles. Ces vibrations sonores de tout le corps se retrouvent chez la plupart des félins (et aussi chez d’autres animaux) mais leur mécanisme et leur utilité sont encore mal expliqués. Cet état, comme le sommeil, pourrait être réparateur pour l’organisme du chat.

Il ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance ; ainsi, il dépend de sa mère à sa naissance, de l’humain ensuite quand il est malade ou quand on le caresse. Dès le début de sa vie, le chaton ronronne en tétant, et sa mère lui répond. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir mais aussi de la souffrance : stressé, blessé et même en mourant, le chat peut ronronner.

D’après les scientifiques, le ronronnement libérerait des endorphines (substances calmantes) et serait donc une façon d’atténuer la souffrance. Bien que les autres félins ne ronronnent plus à l’âge adulte, le chat mature continue à ronronner sous les caresses de son maître. Ceci est explicable : le chat voit en son maître une sorte de « deuxième maman ».

Le ronronnement du chat constitue phonétiquement le mot « chat » en arabe ((ar)hi-rone).


Sommeil

Chat dormant en plein jour (animation)
Chat dormant en plein jour (animation)

Le chat a besoin d’entre 12 et 16 heures de sommeil, mais en général il dort plus, soit en moyenne 15 à 18 heures par jour. Il reste ainsi éveillé environ 6 à 9 heures, dont une partie la nuit pour chasser.

On l’utilise fréquemment dans le cadre d’expérimentations sur les cycles du sommeil.

D’après des études, le chat est l’animal ayant la plus grande proportion de phases de sommeil paradoxal pendant lesquelles il rêve.

Durant ces phases, l’activité électrique du cerveau, des yeux et des muscles est très importante[9].

Pendant la phase paradoxale du sommeil, surviennent des mouvements tels que l’agitation des vibrisses, les sursauts des pattes ou de la queue, le hérissement du pelage, le battement des paupières, le changement de position…


Griffades

Chatte griffant une branche d�arbre pour marquer son territoire.
Chatte griffant une branche d’arbre pour marquer son territoire.

Les griffades sont des marquages visuels et olfactifs. Ce comportement est un outil de communication.

Le chat possède entre les coussinets des glandes émettrices de phéromones. Elles servent à signaler son passage aux autres chats.

Les traces que les griffades laissent servent de marquage visuel, pour signifier que c’est son territoire. Si plusieurs chats cohabitent plus ou moins bien sur le même lieu, les griffades seront beaucoup plus fréquentes, pour affirmer leur statut et leur territoire.

Le lieu du marquage est important pour l’animal. Les griffades ont pour objectif d’être le plus visibles possible, même s’il n’y a pas d’autre chat. On les retrouvera le plus souvent dans les passages très fréquentés comme l’entrée, ou sur le canapé et les meubles des pièces à vivre.

Dans un appartement, il sera donc conseillé de placer des griffoirs, des buches de bois ou des paillassons à cordes, aux endroits choisis par votre chat, (sur le sol et fixés à la verticale).

Les griffades permettent au chat d’impressionner ses congénères qui l’observent. En effet, le chat s’étire de tout son long, se grandit dans l’espace afin de paraître plus intimidant et donc plus fort que les autres. Les marques laissées par ces griffades vigoureuses seront très visibles, puisqu’il souhaite montrer sa puissance.

Lorsque le chat veut attirer notre attention : (Dans ce cas, ce n’est plus un marquage mais un appel).

Il choisira un support bruyant pour se faire entendre afin de provoquer notre réaction. Ceci, à un but précis : soit pour obtenir de la nourriture, de l’attention, des caresses, du jeu, de l’activité… Les nuits et les journées en appartement sont bien longues pour le chat qui à un rythme de sommeil différent du nôtre, et un comportement de chasse qu’il ne peut plus pratiquer.

Les griffades peuvent être aussi un geste de confort :

Faire ses griffes pour le chat est aussi un signe de détente qu’il pratique en s’étirant pour se décontracter. C’est aussi de cette manière qu’il va éliminer les griffes mortes afin de laisser la place aux nouvelles, qui seront plus efficaces pour sa défense et la chasse.

Malgré la domestication, le chat reste un animal avec des instincts qu’il a besoin d’exprimer. Et le marquage de son territoire en est un.


La fouine

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Comment lire une taxoboxFouine
Fouine (Martes foina)
Fouine (Martes foina)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Super-ordre Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Mustelidae
Sous-famille Mustelinae
Genre Martes
Nom binominal
Martes foina
(Erxleben, 1777)
Crâne de fouine

Crâne de fouine

Statut de conservation IUCN :


LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES : Annexe III ,
Révision du 16/03/1989
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Voir « fouine » sur le Wiktionnaire.

La fouine (Martes foina) est une espèce de mammifère carnivore d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie, au pelage gris-brun, courte sur patte, de mœurs nocturnes, qui s'attaque volontiers aux poules des poulaillers et surtout à leurs œufs. C'est une martre (ou marte) faisant partie de la famille des mustélidés, au même titre que la belette, le blaireau ou le putois, petits mammifères carnivores se caractérisant souvent par leur odeur forte.

Sommaire

 
  • 1 Description
  • 2 Distribution et habitat
  • 3 Comportements
  • 4 Reproduction
  • 5 Références
  • 6 Liens externes

Description  

Sa longueur va de 40 à 54 centimètres et son poids se situe entre 1,1 et 2,3 kilogrammes. La fouine vit a une espérance de vie de trois ans, l'âge maximal en liberté étant de 10 ans. Élevée par des hommes, elle peut toutefois atteindre l'âge de 18 ans.

La fouine (Martes foina) est très proche de la martre commune (Martes martes), à tel point que lors d'une observation la confusion est possible même si elles ne sont pas interfécondes. Le critère le plus direct pour déterminer l'animal observé consiste à observer la couleur du pelage située sous la gorge, sur le poitrail et le haut des pattes. Chez la martre une tache claire de couleur jaunâtre est observable sur le poitrail, alors que chez la fouine cette tache est franchement blanche, couvrant la gorge, le haut des pattes antérieures et le poitrail (voir l'article sur la martre pour d'autres critères d'identification).

Une autre méthode généralement admise pour différencier une fouine et une martre : le dessous des pattes de martres est poilu au contraire de celui des fouines. Cette spécificité peut aussi être détectée à la lecture des empreintes dans un sol meuble.

Distribution et habitat  

On trouve des fouines dans une grande partie de l'Eurasie. Son aire de distribution va de l'Espagne à la Mongolie, en passant par l'Europe du sud et l'Europe centrale et l'Asie centrale. Une population de fouines à également été introduite dans l'État américain du Wisconsin dans le but de commercialiser leurs fourrures.

La fouine est capable d'occuper des milieux très variés. Elle vit spécialement dans la campagne (bois et vergers) mais aussi à proximité des habitations et jusque dans les villes, gîtant dans les granges et les greniers. Elle grimpe bien mais ne se risque pas aussi haut que la martre commune, plus liée à la forêt. Il s'agit d'ailleurs de la seule espèce de martre à ne pas vivre exclusivement dans la forêt.

Comportements  

Les fouines sont des animaux solitaires, comme la plupart des autres espèces de martres. Elles évitent leurs congénères en dehors des périodes de reproduction. Il s'agit d'animaux territoriaux qui marquent leur territoire avec des secrétions et le défendent au moins contre d'autres fouines de même sexe. La grandeur du territoire est variable, mais reste inférieure à celui de la martre commune. Leur grandeur va de 12 à 210 hectares et varie en fonction du sexe (les territoires des mâles sont plus grands que ceux des femelles), de la saison (ils sont plus petits en hiver) et de la nourriture disponible.

Son activité est surtout nocturne. Elle est opportuniste et se nourrit selon les saisons, de petits mammifères, de fruits, d'oiseaux de déchets trouvés près des habitations. Il lui arrive de dévaster un poulailler lorsqu'elle est à la recherche d'oeufs. Excitée par la panique créée chez les poules, elle tue tout ce qui bouge. Bien qu'essentiellement carnivore, les produits végétaux constituent (baies et fruits) constituent une part importante de son alimentation.

Elle aime aussi s'attaquer aux circuits électriques des voitures et à l'isolation des maisons. Elle est pour cela souvent considérée comme “nuisible”, c’est alors un “puant” actuellement régulé par des piégeurs agréés alors qu’à l’époque de la Rome antique, elle était adoptée pour capturer les souris et dératiser les habitations. Elle joue encore aujourd'hui un rôle de police sanitaire.

Reproduction  

La femelle met bas une fois par an, en avril, bien que l'accouplement ait eu lieu durant l'été précédent (juin à août). Cette période de huit mois est due à la dormance, mais le temps effectif où la mère porte ses petits est d'un mois.

La portée de la fouine compte de deux à cinq petits qui naissent aveugles et nus. Ils ouvrent les yeux après un mois, sont sevrés après deux mois et sont indépendants à l'automne. La maturité sexuelle est atteinte entre 15 et 27 mois.


Le Loup 

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Loup (homonymie) et Loup (canidé).
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Canis lupus
 Loup gris commun (Canis lupus lupus)
Loup gris commun (Canis lupus lupus)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Canidae
Genre Canis
Nom binominal
Canis lupus
Linnaeus, 1758
Sous-espèces de rang inférieur
  • Voir texte
Répartition géographique
Répartition des différentes sous-espèces :
Répartition des différentes sous-espèces :

     /    Canis lupus albus
     /    Canis lupus arabs
     /    Canis lupus arctos
     /    Canis lupus baileyi
     /    Canis lupus communis
     /    Canis lupus cubanensis
     /    Canis lupus italicus
     /    Canis lupus lupaster
     /    Canis lupus lupus
     /    Canis lupus lycaon
     /    Canis lupus nubilus
     /    Canis lupus occidentalis
     /    Canis lupus pallipes
     /    Canis lupus hodophilax
     /    Canis lupus hattai

pour l'ensemble des sous-espèces


Statut CITES : Annexe II ,
Révision du 22-10-87
Statut CITES : Annexe III ,
Révision du 1998
(Turquie)

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Canis lupus est une espèce de mammifère de la famille des Canidés. L'espèce Canis lupus a évolué au cours de l'histoire pour se différencier en plusieurs sous-espèces de grands loups gris (Canis lupus lupus), mais aussi pour donner des canidés plus petits comme le chien chanteur (Canis lupus hallstromi) ou le dingo (Canis lupus dingo) et le chien domestique (Canis lupus familiaris) avec toutes les races très diverses qui lui sont reconnues.

Tous les Canis lupus ne seraient donc pas des « loups », ni tous les loups des Canis lupus[1]. Mais comme cette espèce regroupe la majorité des loups actuels de nombreuses publications assimilent Canis lupus au Loup gris, voire même au loup tout court, en excluant chiens, dingos et sans doute aussi les espèces de loups marginales de leurs études. En Occident la sous-espèce de loup gris la plus connue est le Loup gris commun (Canis lupus lupus).

Les loups gris sont des prédateurs, vivant et chassant en groupes organisés, selon une hiérarchie sociale stricte. Exterminés peu à peu par l'homme, en particulier au XIXe siècle, ces loups sont principalement présents au XXIe siècle dans les steppes de Sibérie. Ils sont désormais protégés dans de nombreux pays où l'on tente de préserver les populations restantes, en particulier en Amérique du Nord.

Les loups gris ont toujours fasciné les humains au cours de l'histoire, alimentant la mythologie, les fantasmes et tous les domaines de la culture.

Sommaire

 
  • 1 Description de l'espèce
    • 1.1 Les points communs aux Canis lupus
    • 1.2 Les loups gris
      • 1.2.1 Principales caractéristiques
      • 1.2.2 Régime alimentaire
      • 1.2.3 Reproduction
      • 1.2.4 Particularités
      • 1.2.5 La meute : structure sociale du loup
      • 1.2.6 Communication
        • 1.2.6.1 Entre les meutes
        • 1.2.6.2 Entre les individus au sein de la meute
        • 1.2.6.3 Avec les hommes
  • 2 Les sous-espèces de Canis lupus
    • 2.1 Sous-espèces de loups d'Amérique
    • 2.2 Sous-espèces de loups d'Eurasie
    • 2.3 Autres sous-espèces qui ne sont pas des « loups »
    • 2.4 Controverses autour de la classification de certaines populations
  • 3 Histoire
    • 3.1 Origines
    • 3.2 La domestication du chien
    • 3.3 L'extermination par l'homme du loup sauvage
  • 4 Statut de protection
  • 5 Le loup dans la culture
    • 5.1 Les loups dans le folklore et la mythologie
    • 5.2 L'évolution des mentalités
    • 5.3 Le loup dans la psychanalyse
    • 5.4 Le loup dans les œuvres culturelles
    • 5.5 Le loup dans la littérature
      • 5.5.1 Fables
      • 5.5.2 Poésie
      • 5.5.3 Romans
      • 5.5.4 Littérature jeunesse
      • 5.5.5 Bande dessinée
    • 5.6 Le loup au cinéma
      • 5.6.1 Documentaires
      • 5.6.2 Dessins animés
    • 5.7 Le loup dans les jeux vidéo
    • 5.8 Le loup en peinture et en sculpture
    • 5.9 Le loup dans les œuvres musicales
  • 6 Notes et références
  • 7 Voir aussi
    • 7.1 Bibliographie
    • 7.2 Liens externes

Description de l'espèce  

Les individus de l'espèce Canis lupus peuvent prendre des aspects très différents : rien à voir a priori entre un loup gris commun d'une cinquantaine de kilogrammes, un dingo, un Chihuahua (chien) de 900 grammes et un mastiff de 140 kg. Ils ont pourtant tous un même ancêtre Canis lupus commun.

Articles détaillés : Loup (canidé), Chien, Dingo (chien sauvage) et Chien chanteur.

Les points communs aux Canis lupus  

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Les loups gris  

La femelle du loup est la louve, son petit est le louveteau. Le loup hurle, jappe, gémit et grogne. La population mondiale de loups, vivants à l’état sauvage, est actuellement estimée à environ 200'000 individus (alors qu’il pouvait y avoir jusqu’à deux millions d’individus dans des temps plus anciens). Ils sont répartis au sein de 57 pays[2].

Principales caractéristiques [modifier]

Un loup de 90 kg
Une louve de 70 kg, prénommée « Fifille »
  • Morphologie : cette espèce évoque un chien de race Berger allemand mais présente une tête plus large, une poitrine moins profonde, un cou plus épais et des oreilles moins longues et plus écartées.
  • Poids : 12 à 80 kg à l'état sauvage, en fonction de la sous-espèce, de l'individu et du sexe. Des individus exceptionnellement plus lourds ont été observés, et un loup gris mâle de 90 kg est assez courant en captivité (ex: Garou à Sainte-Émilie de l'Énergie au Québec en 2007). La femelle est plus légère que le mâle (12 à 50 kg contre 20 à 80 kg).
  • Taille du corps : 100 à 150 cm, queue : 31 à 51 cm, hauteur au garrot : 60 à 95 cm.
  • Coloration : le plus souvent un mélange de beige et d'anthracite, mais aussi noir, blanc ou fauve. Poils du dos beiges avec la pointe noire, formant une sorte de légère crinière. On ne trouve pas de poils complètement noirs. En revanche, on observe souvent sur les pattes avant une ligne nettement plus sombre. Quant aux yeux, ils sont bleus à la naissance et deviennent jaune-orangé, voire ambrés à l'âge adulte[3].
  • Chromosomes : 78, comme le chien[4]
  • Dentition : 42 dents (32 chez le louveteau, denture définitive à 7 mois). Les canines ou crocs mesurent 6 à 7 cm dont 2 cm enchâssées dans la gencive. Ses puissantes mâchoires servent à mettre à mort une proie. Pour la dépecer, le loup utilise ses incisives tranchantes. Les muscles de la mâchoire sont puissants et lui permettent de broyer des crânes ou de déplacer une proie trois fois plus lourde que lui (et même plus dans le cas de l'orignal ou du bison). La gueule du loup est bien plus largement fendue et puissante que celle du chien : la mâchoire du loup peut exercer une pression de 150 kg/cm² contre 60 a 65 kg/cm² chez le chien.[réf. nécessaire].
  • Répartition : le loup est un animal de l'hémisphère nord. Europe, Amérique du Nord, Asie, Proche et Moyen-Orient.
  • Longévité: une dizaine d'années dans la nature et 10 à 17 ans voire exceptionnellement 20 en captivité.
  • Cri du loup : le hurlement est le plus connu, mais le loup peut également aboyer, japper, et produire un grand nombre de sons différents.
  • Course : Vitesse moyenne : 45 km/h - Record de vitesse : 60 km/h [5].
  • Couleurs: Les loups peuvent présenter plusieurs couleurs de robes. La plupart sont gris. Il y en a aussi des noirs, des blancs (dans le Nord) et des roux.

Régime alimentaire  

Les loups ont un régime alimentaire de carnivores. L'espèce inscrit à son menu cervidés, volailles, renards, marcassins, ânes, reptiles, charognes ... et fruits blets. Il peuvent aussi parfois chasser le Boeuf Musqué et l'Orignal. Dans le Grand Nord, les loups préfèrent manger des petits rongeurs, les lemmings, plutôt que les rennes, pourtant plus charnus. Les loups traquent les rongeurs parce qu'ils sont proportionnellement beaucoup plus gras que les rennes. Cette graisse stockée par l'organisme des loups les protège du froid. Les loups sont aussi friands de raisin, qui leur apportent du sucre et des vitamines. Par temps de disette, ils peuvent aussi manger des insectes ou des champignons[réf. nécessaire].

En automne, les loups modifient leur régime alimentaire et consomment de grande quantité de saumons qui sont alors en pleine montaison[6]. La pêche au saumon est en effet nettement moins dangereuse que la chasse au cerf. De plus, le saumon, à l’approche de l’hiver, offre une meilleure qualité nutritive en termes de matières grasses et d’énergie[réf. nécessaire].

Reproduction  

Le loup atteint sa maturité sexuelle à 3 ans pour le mâle et 2 ans pour la femelle. La saison des amours a lieu, selon les régions, de janvier à mars. Au terme d'une gestation de 61 à 63 jours, la femelle met donc bas entre mars et juin[réf. nécessaire].

Les portées comptent trois à huit louveteaux recouverts d'une légère couche de poils et pesant de 300 à 500 grammes, que leur mère allaite à l'aide de ses 5 paires de mamelles[réf. nécessaire].

Particularités  

La morsure du loup atteint une pression de 150 kg/cm², soit le double d'un gros chien[réf. nécessaire].

Le loup est un bon nageur et un meilleur coureur encore : sa vitesse de pointe est de 45 à 50 km/h, et il peut parcourir jusqu'à 60 km en une nuit (un record de 190 km est attesté[réf. nécessaire]).

Son odorat lui permet de détecter un animal à 270 m contre le vent et sa morphologie lui offre un angle de vision à 250° (180° chez l'homme). La nuit, les yeux du loup paraissent phosphorescents car ils sont tapissés d'une couche de cellules, le tapetum lucidum, qui lui permettent de voir aussi bien que le jour[réf. nécessaire].

L'audition du loup lui permet d'entendre des sons jusqu'à 40 kHz (20 kHz chez l'homme), il perçoit notamment d'autres loups hurler jusqu'à une distance de 6,4 à 9,6 km[réf. nécessaire].

Les battements cardiaques ont une fréquence de 90 pulsations par minute, jusqu'à 200 lors d'efforts importants[réf. nécessaire].

La fréquence respiratoire est de 15-20/minute, jusqu'à 100 lorsque le loup halète[réf. nécessaire].

Un dépouillement d'archive non exhaustif dans les registres paroissiaux menée par Jean-Marc Moriceau dénombre plus de 1100 cas de prédation de l'homme par le loup, nettement distingués des décès suites à des morsures de loups enragés (plus de 400 à partir des mêmes sources), en France (territoire métropolitain actuel), entre les années 1580 et 1842. Les victimes sont en très grande majorité des enfants ou adolescents isolés. Cette prédation de l'homme, jugée inhabituelle par les contemporains eux-mêmes, pourrait être favorisée (selon l'auteur de l'étude) par les guerres et troubles politiques qui, en parsemant les campagnes de cadavres sans sépulture, développeraient chez une minorité de loups un goût pour la chair humaine. Bien que marginaux vis-à-vis de la mortalité sous l'Ancien Régime, ces cas ont eu une répercussion sur l'imaginaire collectif, nourrissant la peur du loup[7].

La meute : structure sociale du loup 

Meute de loups au parc animalier de Gramat (Lot, France)

Les loups vivent en meutes organisées selon une hiérarchie stricte dirigée par un couple de loups. La meute est dirigée par un mâle alpha et une femelle alpha. Le couple alpha est généralement le seul à procréer. Ce type d'organisation se retrouve également chez d'autres canidés vivant en meutes, tels que les dholes (Cuon alpinus) et les lycaons (Lycaon pictus), respectivement chiens sauvages d'Asie et d'Afrique[réf. nécessaire].

Généralement, la meute est une famille composée des deux parents et d'une ou plusieurs générations de louveteaux, ainsi s'établissent les liens de domination et de soumission (classiquement le rang de dominance est indiquée par une lettre de l'alphabet grec, en suivant l'ordre d'importance dans la hiérarchie). À l'occasion, on verra apparaître un ou plusieurs loups oméga : ceux-ci sont les souffre-douleur de la meute et c'est vers eux que converge toute l'agressivité[réf. nécessaire]. Autour de cette structure s'organise la vie des loups : ainsi ils peuvent chasser en groupe mais aussi élever leur progéniture. Le chef a le privilège de décider la chasse et de se nourrir en premier sur les proies, c'est également lui qui ordonne la poursuite d'un intrus sur le territoire. Enfin, c'est lui seul qui se reproduit avec la louve alpha à la saison des amours (bien qu'il y ait des exceptions). Lorsqu'un alpha est trop vieux, c'est l'un de ses subalternes qui lui dispute la place de leader et la prend s'il réussit à le dominer[réf. nécessaire].

La taille des meutes varie du simple couple à la douzaine d'individus. Toutefois des cas rares de meute de plus de 30 loups ont été observés, ainsi la meute la plus nombreuse jamais observée était composée de 36 membres et vivait en Alaska[réf. nécessaire]. Elle varie également selon la période de l'année : les principaux facteurs en sont la mortalité et les dispersions. En effet, certains loups décident de quitter la meute (comme les loups oméga) ou sont bannis après avoir échoué lors d'un conflit. Des tensions peuvent naître pour plusieurs raisons : quand la nourriture se fait rare et peu disponible (surtout à la fin de l'hiver), pour pouvoir s'accoupler (en hiver de la fin février à la mi-mars) ou tout simplement pour dominer les autres loups. La plupart des loups quittent ainsi leur meute natale entre 9 et 36 mois. Une nouvelle meute se forme lorsque deux loups dispersants se rencontrent et disposent d'un territoire approprié (i.e. où la nourriture est accessible et suffisante) pour fonder une nouvelle famille[réf. nécessaire].

Pour des animaux sociaux comme les loups, la vie en meute présente plusieurs avantages [réf. nécessaire]:

  • La possibilité d'attaquer des animaux plus grands qu'eux, ainsi la chasse est plus efficace pour moins d'efforts.
  • Les réserves sont mieux gérées (moins de surplus abandonné aux concurrents lorsque plus de bouches sont à nourrir).
  • La protection des louveteaux, leur éducation et l'initiation aux rudiments de la chasse - la meute est une véritable nurserie où chaque membre prend soin des petits.
  • Le fait que seul le couple alpha se reproduise empêche la prolifération de loups sur un territoire, de plus les loups ne se reproduisent pas chaque année si la nourriture fait vraiment défaut.

Communication  

Entre les meutes  

Leur moyen de communication est le hurlement, ils poussent des cris. Les loups hurlent — entre autres — pour se rassembler et maintenir une cohésion dans le groupe. Leurs gémissements avertissent également les loups aux alentours de la présence de la meute, afin de prévenir contre les intrusions. Tout comme les gémissements, les hurlements sont composés de plusieurs harmoniques ce qui donne l'impression que la meute qui hurle est beaucoup plus nombreuse qu'elle ne l'est réellement. Il arrive parfois qu'un loup solitaire hurle pour se signaler à un conjoint potentiel. Chaque loup a une fréquence vocale distinctive. Rarement, certains loups peuvent présenter le même hurlement. On peut enregistrer les hurlements d'une meute et développer des algorithmes pour décomposer le signal sonore. Ces algorithmes peuvent attribuer à chaque animal ses vocalisations propres[réf. nécessaire].

Un autre sens utilisé pour la communication externe chez le loup est l'odorat. Ses facultés olfactives supérieures à celles de l'homme lui permettent de distinguer l'odeur de ses congénères. Il utilise ainsi des marquages au sol tel que l'urine ou les fèces (excréments). Ces marquages servent à délimiter son territoire ainsi qu'à donner des renseignements sur lui-même, par exemple tel que l'état sexuel (hormonal) des femelles pendant la période de reproduction[réf. nécessaire].

Entre les individus au sein de la meute  

Les loups utilisent tout un éventail de grognements, gémissements et brefs aboiements pour communiquer entre eux au sein de la meute que ce soit pour exprimer la peur, l'anxiété, la domination ou la soumission, la protestation ou encore pour jouer ou avertir la meute de la présence d'un intrus[réf. nécessaire].

Les loups ajoutent à ces signaux sonores des signaux visuels, principalement par l'expression de leur visage, leur posture leur mouvements et la position de leur queue. Un loup dans un état agressif aura par exemple le regard fixe, les babines retroussés, les crocs apparents, se tiendra droit les poils du dos hérissés et la queue levée pour chercher à impressionner. Inversement, un loup en état de soumission se fera plus petit, le regard fuyant et les oreilles baissés, la queue entre les jambes. Le loup peut en cas de soumission passive, rouler sur le dos et exposer sa région génito-anale afin de montrer qu'il est le dominé à l'autre loup[réf. nécessaire].

En plus des marquages au sol, l'odeur laissée par un loup s'il se roule sur la neige ou se frotte contre un arbre sera comme une « carte de visite ». Le loup sécrète de nombreuses substances odorantes : à la base des poils, des pattes, au niveau de la région génito-anale[réf. nécessaire].

Il reste une part de mystère dans la communication chez le loup, notamment sur les fonctions exactes du hurlement bien que sa fonction première soit après le plaisir, la réaffirmation des liens qui unissent les loups du clan. La communication tactile (par exemple : le contact physique du museau du louveteau sur les lèvres d'un aîné pour régurgiter de la nourriture) et la communication gustative sont également encore peu étudiées[réf. nécessaire].

Avec les hommes  

Le loup est un animal sauvage doté d'instincts précis lui permettant d'exceller dans la vie sauvage. Domestiquer le loup nécessiterait une sélection permettant de limiter les instincts les plus incompatibles avec une vie domestique, ce qui nécessiterait de nombreuses générations. Peut-on vraiment l'apprivoiser, et sans danger ? Bien qu'il existe de telles pratiques (plusieurs ouvrages y font référence, ainsi que certains reportages), un loup reste un animal puissant, imprévisible et redoutable[réf. nécessaire].

Découvrant les structures sociales d'une espèce animale commune dont nos aïeux devaient se prémunir mais aujourd'hui largement décimée, les gens sont aujourd'hui très divisés. Certains les dressent (?), d'autres rêvent d'une réintroduction à grande échelle, d'autres encore veulent trouver un équilibre entre l'occupation viable de l'espace rural et la présence de ces prédateurs. En sens contraire les éleveurs sont directement touchés par les prédations exercées sur leurs troupeaux et ressentent un sentiment d'abandon à l'égard des pouvoirs publics. La plupart des éleveurs ne souhaitent, ni n'acceptent, d'assumer à leur détriment ce retour d'un maillon important de la chaine alimentaire. Aussi ils se tournent vers des actions spectaculaires[réf. nécessaire].

Du fait de sa structure sociale, de son attachement aux jeunes, et de son mode de nourrissage par régurgitation directement dans la gueule, le loup est peut être le seul animal à avoir élevé des humains. Si les légendes de Rémus et Romulus ou Mowgli sont encore dans l'imaginaire collectif, il est exact qu'il existe d'autres animaux ayant cette réputation d'éleveurs d'hommes (les anthropoïdes ou singes de Tarzan par exemple), aucune observation n'a été attestée en dehors de romans de de légendes[réf. nécessaire].

Il existe une prime au Canada (Le Canada et la Russie sont les deux pays au sein desquels il vit le plus de loups actuellement) à verser à toute personne pouvant prouver une attaque de loup sur l'homme[réf. nécessaire]. En effet la question de savoir si le loup est, ou a été, un prédateur habituel de l'homme reste posée. L'anthropophagie isolée d'un ou quelques loups, sans lien avec la rage, paraît vraisemblable (voir Bête du Gévaudan).

Les sous-espèces de Canis lupus  

Ce loup s'est adapté de différentes manières, dans sa grande aire de répartition. Des sous-espèces ont vu le jour. Cette subdivision est cependant contestée par certains spécialistes.

Généticiens, morphologistes et les spécialistes du comportement hésitent ainsi sur la classification du Loup rouge, du Loup de l'Est (loup du Canada) ou même du chien dont le statut d'espèces séparées est régulièrement débattu. L'origine du chien domestique, en particulier, n'est pas évidente à établir: certains estiment que l'ancêtre direct du chien est bien le loup gris mais d'autres ont évoqué plutôt le Chacal doré (Canis aureus), tandis que des études considèrent que c'est plutôt un hybride de différentes espèces du genre Canis ou bien une espèce à part entière (Canis familiaris) qui aurait évoluée parallèlement au loup gris[8],[9],[10]. Malgré tout le chien est généralement considéré officiellement comme une sous-espèce de Canis lupus (Canis lupus familiaris)[11] comme d'autres canidés qui se distinguent pourtant des « loups » proprement dits par leur aspect ou leurs mœurs : le dingo (Canis lupus dingo) ou le Chien chanteur (Canis lupus hallstromi)[12].


Comparaison des quelques sous-espèces de Canis lupus notables:

Loup gris
(ici un Loup ibérique)

Dingo

Chien
(ici un berger allemand)

Chien chanteur

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En Europe, tous les loups sont décrits comme des loups gris. Il existe cependant des différences considérables : en Italie et en Espagne, par exemple, les loups sont plus petits et plus roux, et surtout plus craintifs que les animaux vivant plus au nord.

Selon les références on trouve de 15 à 40 sous-espèces, cependant la tendance aujourd'hui est à réduire considérablement cette liste de sous-espèces en considérant qu'il s'agit dans la majorité des cas d'adaptations locales de l'espèce Canis lupus (notamment par les analyses et statistiques du taxonomiste Ron Nowak).

On peut distinguer 2 groupes de sous-espèces : celles d'Amérique et celles d'Europe.

Sous-espèces de loups d'Amérique [modifier]


Répartition géographique des sous-espèces de Canis lupus en Amérique du Nord :
     Canis lupus lycaon
     Canis lupus mackenzii
     Canis lupus nubilus
     Canis lupus arctos
     Canis lupus baileyi
Loup aux États-Unis
  • Canis lupus occidentalis - Loup d'Alberta, regroupe :
    • Canis lupus columbianus - le loup de Colombie
    • Canis lupus griseoalbum - le loup des prairies
    • Canis lupus mackenzii - le loup de Mackenzie
    • Canis lupus pambasileus - le loup d'Alaska
    • Canis lupus tundrarum - le loup de la Toundra
    • Canis lupus alces - le loup de la péninsule de Kenai (éteint)
  • Canis lupus nubilus - Loup des Grandes Plaines, regroupe :
    • Canis lupus crassodon - le loup de Vancouver
    • Canis lupus hudsonicus - le loup de l'Hudson
    • Canis lupus irremotus - le loup des Rocheuses septentrionales
    • Canis lupus labradorius - le loup du Labrador
    • Canis lupus ligoni - le loup de l'archipel Alexandre
    • Canis lupus manningi - le loup de la Terre de Baffin
    • Canis lupus beothucus - le loup de Terre-Neuve (éteint)
    • Canis lupus fuscus - le loup d'Oregon (éteint)
    • Canis lupus mongollonensis - le loup Mongollon (éteint)
    • Canis lupus monstrabilis - le loup du Texas (éteint)
    • Canis lupus nubilus - le loup des bisons (éteint)
    • Canis lupus youngi - le loup des Rocheuses méridionales (éteint).
  • Canis lupus arctos - Loup arctique, regroupe :
    • Canis lupus orion - le loup du Groenland
    • Canis lupus bernardi - le loup de Terre Victoria (éteint).
  • Canis lupus baileyi - Loup du Mexique
Loup du Mexique

Et deux sous-espèces discutées par certains spécialistes et qui seraient peut-être des loups du Nouveau monde ayant évolué à part (cf. ci-dessous) :

  • Canis lupus lycaon - Loup de l'Est
  • Canis lupus rufus - Loup rouge


Sous-espèces de loups d'Eurasie  

Répartition géographique des sous-espèces de Canis lupus en Eurasie :
     Canis lupus lupus
     Canis lupus albus
     Canis lupus communis
     Canis lupus italicus
     Canis lupus pallipes
     Canis lupus lupaster
     Canis lupus arabs
     Canis lupus cubanensis
  • Canis lupus lupus - Loup gris commun, regroupe :
    • Canis lupus campestris - le loup des steppes
    • Canis lupus chanco/ Canis lupus laniger - le loup de Mongolie (incertain, peut être une autre espèce)
    • Canis lupus desertorum - le loup du désert d'Asie

Et les autres sous-espèces

  • Canis lupus albus - Loup de Sibérie
  • Canis lupus pallipes - Loup des Indes (incertain, peut être une autre espèce) et Loup iranien
  • Canis lupus arabs - Loup d'Arabie (rattaché parfois à une autre sous-espèce)
  • Canis lupus cubanensis * - Loup du Caucase
  • Canis lupus italicus * - Loup d'Italie
  • Canis lupus communis * - Loup de Russie
  • Canis lupus kurjak * - Loup de Yougoslavie
  • Canis lupus signatus * - Loup d'Espagne
  • Canis Lupus Lupaster * - Loup d'Égypte
  • Canis lupus hodophilax - Loup de Honshū (éteint)
  • Canis lupus hattai (ex Canis lupus rex) - Loup d'Hokkaido (éteint)
  • Canis lupus deitanus * - Loup de Murcie (éteint)
  • Canis lupus minor - Loup austro-hongrois (éteint)
  • Canis lupus rufus' -Loup rouge (incertain, peut être une autre espèce)

(note : Certaines espèces (*) ne sont pas reconnues par tous les taxonomistes)

Autres sous-espèces qui ne sont pas des « loups » [modifier]

  • Canis lupus dingo - Dingo (Australie)
  • Canis lupus familiaris — Chien domestique
  • Canis lupus hallstromi — Chien chanteur ( Nouvelle-Guinée)

Cette classification du chien et du dingo tend à s'imposer actuellement, en concurrence avec les anciennes dénomination qui étaient respectivement Canis familiaris et Canis familiaris dingo ou Canis dingo. Cela en fait des sous-espèces du loup.

Controverses autour de la classification de certaines populations  

Le Loup rouge: hybride, espèce ou sous-espèce ?
Articles détaillés : Loup (canidé), Loup rouge, Loup de l'Est, Loup des Indes, Chien et Dingo (chien sauvage).

La classification des populations suivantes ont été et sont encore régulièrement discutées au sein de la communauté scientifique.

Considéré comme une espèce à part entière depuis le début des années 1970[13], le loup rouge (Canis rufus), est considéré par une minorité d'auteurs comme un hybride entre un loup gris et le coyote (Canis latrans) suite à plusieurs études génétiques controversées menées depuis 1992[14],[15], son nom scientifique est alors Canis lupus x Canis latrans[16]. Il n'est dans ce cas donc plus rattaché à une espèce particulière. Il en existait trois populations distincts dont deux sont disparues, la dernière est très menacée[17] et le classement en tant que hybride menacerait sa réintroduction ou l'existence même des populations survivantes.

A contrario, des populations de loups autrefois considérées comme sous-espèce de Canis lupus comme le Loup des Indes ou considérées comme des hybrides, par exemple le Loup de l'Est, sont de plus en plus considérés comme des espèces à part entière.

Des incertitudes demeurent au niveau du chien qui semble issue de population de loup gris du Caucase. Comme pour l'ensemble des animaux domestiques, la communauté scientifique est réticente à considérer ce groupe comme une sous-espèce, voir une espèce, elle préfére considérer ces animaux comme simplement des variétés d'animaux sauvages. Le Dingo a un statuts plus compliqué encore, les études phylogénétique le rapprochant des populations de loup iranien, il est pourtant considéré comme une variété du chien domestique, qui lui ne semble pas directement issu du loup iranien.

Les recherches sont encore en cours.

Histoire  

Origines  

Il y a environ 55 millions d'années est apparu un mammifère avec des dents en partie conçues pour découper la viande, les carnassières. Au cours des 10 millions d'années qui suivirent, ces créatures se sont développées en grand nombre et sous des formes différentes. Une de ces espèces, appelée Miacis, ressemblait aux chiens d'aujourd'hui. L'espèce Miacis fait partie de la famille Miacidae, de laquelle sont issues toutes les familles actuelles de carnivores : les chiens, les chats, les ours, les belettes, les ratons laveurs, civettes, et hyènes.

Il y a trente à quarante millions d'années, l'espèce Miacis donna naissance à deux types de mammifères que l'on peut rattacher, grâce à deux séries de fossiles, au chien et à l'ours. L'ancêtre du chien, le Cynodictis, avait le même nombre de dents que le loup. Il était plus petit que ce dernier, mais son corps était long et flexible comme celui d'une belette ; ses pattes étaient d'une taille moyenne. Les 15 millions d'années qui suivirent virent le développement de la famille des ratons laveurs qui se démarqua pour continuer son évolution séparément.

Par la suite, il y a entre 15 et 30 millions d'années, la tendance s'accentua pour donner les caractéristiques du loup contemporain, du Cynodictis en passant par le Cynodesmus et le Tomarctus. La partie supérieure de la patte s'allongea, ainsi que les pattes qui devinrent plus compactes, l'empreinte intérieure devint plus atrophiée sur la patte arrière et plus réduite sur la patte avant ; la queue se raccourcit, et toutes ces proportions commencèrent à se rapprocher de celles des loups et des renards.

Le loup et le renard sont tous deux issus du Tomarctus et commencèrent à se développer séparément il y a environ 15 millions d'années. Bien que la taille du renard n'ait pas beaucoup évolué, le loup quant à lui, continua à grandir. Une autre espèce apparentée Canis dirus se démarqua également. Certains d'entre eux étaient bien plus grands que les loups d'aujourd'hui, mais ils ont disparu. Depuis environ un ou deux millions d'années, le loup est pratiquement resté le même.

La domestication du chien  

Articles détaillés : Domestication du chien, Chien et Liste des races de chiens.
chien-loups tchécoslovaques

Certaines populations de Canis lupus ont choisi de s'allier avec ce dernier pour obtenir des proies plus facilement, jusqu'à devenir peu à peu le chien domestique et toutes les races que nous connaissons[18]. Les chiens parias, semi sauvages, de l'Inde donnent une idée de ce qu'a pu être cette évolution progressive vers la domestication.

L'homme cherche aussi à faire des croisements entre le chien et le loup dans le but d'augmenter la résistance des chiens et leurs performances physiques perdues au fil des sélections. Les chiens-loups sont des hybrides plus ou moins stables. En France par exemple ne sont reconnues que les races de chiens-loups tchécoslovaques et de Saarloos mais d'autres tentatives sont faites aussi en Amérique du Nord.

L'extermination par l'homme du loup sauvage  

Parallèlement à la domestication du chien, il y eut toujours des rapports de concurrence difficiles entre le loup gris et l'homme.

Les loups étaient jadis très répandus dans tout l'hémisphère Nord, puis les effectifs ont été régulés, et on peut même parler d'extermination dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe occidentale et en Amérique du Nord : À l’époque, du fait d’une chasse humaine abusive et/ou d’une déforestation massive, les populations de grands herbivores sauvages furent fortement réduites ou même éliminées. Cela eut pour conséquence de priver les loups de leurs sources naturelles de nourriture, les obligeant ainsi à se rabattre sur les animaux d’élevage pour tenter de survivre. Il en résulta des conflits croissants avec les éleveurs qui amenèrent les loups à être pourchassés sans relâche[19]. Les travaux de Pasteur faisant également du loup le principal vecteur sauvage de la rage. Une récompense était attribuée aux personnes abattant un loup.

En France, comme dans de nombreux pays, les loups ont mieux survécu dans les zones reculées et près des frontières. Cependant au XIXe siècle ils avaient presque disparu. La dépouille d'un loup tué dans le bois de Valloires (Pas-de Calais) en 1830 est conservée par le Museum d'histoire naturelle de Lille. Des loups ont survécu plus tardivement en échappant aux battues en passant de la France à la Belgique (selon le côté duquel on les pourchassait). Le dernier loup officiellement reconnu dans le Pas-de-Calais a été tué dans le bois de Créquy (Ternois, Pas-de-calais) en 1871[20]. Cependant un autre a été abattu un peu plus au sud, dans le nord de la Somme en 1880.

En Amérique, au parc de Yellowstone, survivent encore aujourd'hui quelques 3 000 loups qui côtoient les bisons et les lynx. Ceux-ci sont remarquables pour leur technique de chasse en groupe unique. Une fois la proie repérée, ils s'élancent et utilisent la technique de l'encerclement dite technique "catapulte" pour ensuite faire la course et gagner l'estime de leurs congénères.

Dans de nombreux pays les loups bénéficient à présent d'un statut d'espèce protégée.

Statut de protection  

  • Convention de Berne du 19 septembre 1979 :
    • Annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelle des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnel des œufs dans la nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
  • Directives européennes du 21 mai 1992 et du 27 octobre 1997 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages :
    • CE/92/43 - Annexe 2 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 2 : espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation modifiée par la Directive 97/62/CE : prioritaire.
    • CE/92/43 - Annexe 4 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
    • CE/92/43 - Annexe 5 : Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 5 : espèce d'intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l'exploitation sont susceptibles de faire l'objet de mesures de gestion.
  • Convention de Bonn : Aucune réglementation

Le loup dans la culture  

Articles détaillés : Loup dans la culture européenne et Liste des loups de fiction.

Le loup est l'animal le plus emblématique de l'histoire de l'Europe, il était à l'honneur durant l'Antiquité chez la totalité des anciens peuples européens. [21]

Les mythologies européennes, depuis les côtes de la Méditerranée jusqu'au nord de la Scandinavie, n'ont eu de cesse de relier le loup à la fécondité, à la protection, à la destruction, à la punition, au soleil et aux divinités héroïques qui incarnaient ces valeurs comme Apollon ou Belen. [22]

L'aspect particulier de l'approche des peuples indo-Européens par rapport aux Amérindiens du Nord est que le loup symbolise à la fois la protection et la destruction. Il existe donc à l'origine une dualité dans le culte ou la vision de cet animal. [23] Le loup occupe une place dans toutes les religions d'Europe même monothéistes, il est respecté, vénéré ou craint.

Avant le développement de l'agriculture et de l'élevage, de nombreux peuples d'Europe se disaient descendants des loups et vouaient ainsi un culte au dieu-loup ancêtre.

Dans l'Antiquité, voir un loup avant le début d'une bataille était aussi présage de victoire, le loup étant l'animal symbolique du chasseur et du guerrier.

Les loups dans le folklore et la mythologie  

Articles détaillés : Loup (personnage de conte), Bête du Gévaudan et Liste des loups de fiction.
Rémus et Romulus élevés par la louve du Capitole. Les jumeaux furent rajoutés bien après la louve .

Les relations entre les loups et les hommes sont toujours houleuses. Le folklore montre le loup comme un prédateur sanguinaire, sauf dans quelques exceptions comme en Italie (où la louve est associée au mythe de Romulus et Rémus, où elle joue un rôle protecteur nourricier), chez les Esquimaux et chez les Amérindiens. Voici quelques thèmes folkloriques au sujet du loup :

  • Le Petit Chaperon Rouge, tiré des Contes de ma mère l'Oye (1697) de Charles Perrault
  • La légende de Romulus et Remus (fondation de Rome)
  • Les histoires d'enfant sauvage élevé par des loups
  • Les loups-garous
  • Légende Inuit
  • La menace faites aux enfants: si tu n'es pas sage, j'appelle le loup ou le loup viendra te manger cette nuit.

À la limite de l'histoire et du folklore :

  • La Bête du Gévaudan

Dans la « légende dorée »

  • Le loup de Gubbio amadoué par Saint François

Dans la Bible, le loup est associé à la tribu de Benjamin.

L'évolution des mentalités  

Dans l’imagination occidentale, le loup incarne l’animal féroce par excellence. « Craint dans toute l’Antiquité et du Moyen Âge, il revient au temps modernes périodiquement se réincarner dans une quelconque bête du Gévaudan ».

Chez les anciens Égyptiens, Anubis a une tête de canidé. De même Kronos, qui a le visage d'Anubis, se montre comme un monstre dévorant le temps humain. Chez les Étrusques, «le dieu de la Mort a des oreilles de loup[24]».

Ce n'est qu'à partir du moment où l'on a commencé à se rendre compte de sa forte décimation (à partir du XIXe) que l'image du loup s'est soudainement améliorée.

Le loup dans la psychanalyse  

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Sigmund Freud associait, dans l'inconscient, le loup au désir, aux pulsions primales, particulièrement sexuelles.

Le loup dans les œuvres culturelles  

Article connexe : Liste des loups de fiction.

Ci-dessous des œuvres culturelles dont le loup est un élément principal ou secondaire important.

Le loup dans la littérature  

Fables  

Gravure de Grandville illustrant la fable du Loup et du Chien
  • Jean de La Fontaine, fables :
    Le Loup et l'agneau | Le Loup et le chien | Le Loup plaidant contre le renard par-devant la singe | Le Loup devenu berger | Le Loup et la cigogne | Le Loup et les brebis | Le Loup et le chien maigre

Poésie  

  • Alfred de Vigny, La mort du loup (poésie)

Romans  

  • Alexandre Dumas, Le meneur de loups, 1857
  • George Sand, Légendes rustiques, 1858
  • Erckmann-Chatrian, Hugues-le-Loup, 1859
  • Le Livre de la jungle, Rudyard Kipling, 1894. Histoire d'un enfant, Moogli, recueilli et élevé par des loups ;
  • Croc Blanc, Jack London, 1903
  • Boris Vian, Le Loup-garou,
  • Marie la louve, Claude Seignolle, 1947 - Le Gâlou, 1960
  • Michel Bataille, L'Arbre de Noël, Pocket 1986
  • Fred Vargas, L'homme à l'envers, Magnard, 2003. Thriller dont l'action se situe dans le Mercantour (Alpes du Sud)
  • Henri Lœvenbruck, La Moïra, J'ai Lu (collection fantasy), 2003
  • Robin Hobb, L'Assassin royal, J'ai Lu (collection fantasy), 2005
  • David Eddings, La grande guerre de dieux, 1982. Le personnage principal se transforme en loup assez souvent.
  • Hélène Grimaud, Variations sauvages, Pocket, 2004. Pianiste classique de renommée internationale, personnalité d'exception, d'origine française qui vit avec et pour les loups. Le livre est riche en documentation et histoires de loup.
  • Michel Folco, Un loup est un loup, 1995
  • Béatrice Bollet, Le Chant des loups, 2006
  • Daniel Pennac, L'œil du loup, éd. Nathan, Paris 1992, col. Arc en Poche
  • Anonyme, Le Roman de Renart, le loup Ysengrin est le compère souvent malheureux du Renart (ou goupil). On retrouve ici le loup un peu pataud et moqué au Moyen-Âge (tout autant moqué que craint).
  • Nicholas Evans, Le cerle des loups, Pocket, 1998
  • Michelle Paver "Chroniques des temps Obscurs, Frère de loup 2004
  • Edmond ROSSI, Histoires de loups en Pays d'Azur, Alandis Éditions, 2006.
  • Fred Vargas, L'Homme à l'envers
  • Bordonove Georges, "Chien De Feu"
  • Julien Bost-Lamondie, Ecoute en tête ! Les derniers loups, Le Pigache, 1990

Littérature jeunesse  

Dans le conte traditionnel, le loup est vu comme un personnage cruel. Il est là pour faire peur et terroriser ses futures proies. En effet, il se régale des enfants égarés, des grands-mères, mais aussi des animaux plus faibles que lui. La plupart du temps, ce loup qui fait peur se trouve dans les bois. Donc ces contes renforcent la mauvaise image que le loup colportait à cette époque. En effet, à l’époque où ces contes traditionnels furent écrits, c’est-à-dire entre le 17ème et le 19ème siècle, le loup était vu par l’homme comme un prédateur, qui pouvait s’attaquer à l’homme à n’importe quel moment. Or ceci n’est qu’un mythe, installant dans la littérature jeunesse, le stéréotype d’un prédateur cruel, prêt à tout pour manger.

Cependant, cette figure mythique que nous donne les contes traditionnels, a évolué de nos jours dans la littérature jeunesse. On trouve ce personnage dans différents types d’ouvrages. Il est dans les documentaires, les romans et les fictions. Cette catégorie se divise en contes merveilleux et en contes animaliers. Mais tout d’abord, il convient de dire que c’est Jack London qui introduit au cours du 19ème siècle, une autre image du loup. En effet, à travers son roman Croc blanc, écrit en 1903, il montre que les loups obéissent à la loi de la nature et Croc blanc incarne l’amour de la liberté, la haine de la servitude et de l’esclavage. Ce n’est qu’en 1921 que le loup aura une autre image que celle d’un être qui terrorise, dans le conte merveilleux. En effet, cette année a été écrit la fille au loup qui ressemble aux contes de Grimm et Perrault. Dans ce conte, la jeune fille est accompagnée de deux jeunes loups qui sont à son service et qui ont des pouvoirs extraordinaires. Bien que ce récit merveilleux contredise la présence du loup comme animal cruel, ceci n’est pas vrai pour tous les récits. A cette époque, il y a aussi des écrits où le loup est toujours une bête redoutée. De nos jours, ces deux figures sont présentes dans la littérature jeunesse. En effet, dans certains albums le loup est méchant et fait peur. Les auteurs de ces récits suivent les paroles des psychologues qui disent que les enfants doivent avoir peur pour leur bon développement, le loup en fait donc partie. Mais on retrouve aussi de nombreux auteurs qui donnent d’autres sentiments, d’autres buts au loup.

Nous pouvons donc dire que la première idée qui nous vient à l’esprit sur le loup est qu’il est méchant et qu’il fait peur. Depuis des siècles, ce mythe voyage à travers les écrits, mais certains auteurs contemporains détournent ce stéréotype dans les albums.

Quelques titres d'albums contemporains :

  • Mademoiselle sauve qui peut de Philippe Corentin
  • Les trois petits loups et le grand méchant cochon de Eugène Trivizas
  • Je suis revenu de Geoffroy de Pennart
  • Le loup est revenu de Geoffroy de Pennart
  • Ami-Ami de Rascal
  • La soupe au caillou d’Anaïs Vaugelade
  • Timide le loup de Geneviève Noël
  • Plouf de Philippe Corentin
  • Docteur loup d’Olga Lecaye.
  • Monsieur Leloup est amoureux de Frederic Stelu


Bande dessinée  

  • Au loup !, album de F'murr
  • lova, deux tomes disponibles en intégrale, album de Jean-Claude Servais
  • Légende, de Yves Swolfs
  • Rogon le leu, d'Alexis Chabert (le dessinateur) et de Convard (le scénariste)
  • le réveil du dieu chien, manga de Masaya HOKAZONO
  • Seton, tome 1 : Lobo, le roi des loups, manga de Yoshiharu Imaizumi dessiné par Jirô Taniguchi

Le loup au cinéma  

  • La Jeune fille et les loups, de Gilles Legrand, avec Laetitia Casta, Stefano Accorsi et Jean-Paul Rouve, 2008
  • Wolf, de Mike Nichols, avec Jack Nicholson et Michelle Pfeiffer, 1994
  • Le Loup des Malveneur, film de Guillaume Radot, 1942
  • Le Miracle des loups, film d'André Hunebelle, 1961
  • L'Arbre de Noël, film de Terence Young (d'après Michel Bataille), 1969
  • L'Enfant sauvage, de François Truffaut, 1970
  • La Tuile aux loups, téléfilm de Jacques Ertaud, 1972. Dans un petit village de Lozère, dans les années 1980, il existe sur le toit de l'église une tuile qui a la particularité de siffler quand un loup approche du village. Mais excepté quelques anciens, personne n'a depuis longtemps entendu cette tuile siffler, lorsque un jour d'hiver, le sifflement oublié se produit...
  • Croc-Blanc (d'après Jack London), film de Lucio Fulci, 1974
  • Wolfen, de Michael Wadleigh, 1981
  • Un homme parmi les loups, film de Carroll Ballard, 1983
  • Danse avec les loups, de Kevin Costner, 1990
  • Croc-Blanc, de Randal Kleiser, d'après le roman de Jack London, 1991
  • La Bête du Gévaudan, téléfilm de Patrick Volson, 2001
  • Le Pacte des loups est un film d'action français réalisé en 2001 par Christophe Gans, une revisite du thème de la bête du Gévaudan — qui n'était pas un loup géant.
  • Final Fantasy VII Advent Children est un film de fantaisie où le héros principal, Cloud Strife, porte sur son épaule et ses boucles d'oreilles une image de loup qui représente la solitude dont il fait preuve tout au long du film.

Documentaires  

  • La Légende de Lobo. Docufiction produit par Walt Disney Pictures, et réalisé par James Algar en 1962. (Voir aussi la version anglaise de la page : en:The Legend of Lobo)
  • La revanche des loups, réalisé pour National Geographic.
  • L'épopée des loups du Yellowstone, réalisé pour National Geographic.
  • Imax: Loups (1999), documentaire canadien réalisé par David Douglas (durée : 40 min).
  • Il parle avec les loups (2001), documentaire canadien réalisé par Carlos Ferrand (durée : 52 min).

Dessins animés  

  • Les Trois petits cochons, adaptation du conte folklorique en dessin animé de Walt Disney, 1933
  • Le Livre de la Jungle, dessin animé de Walt Disney ;
  • Le Petit Chaperon Rouge, dessin animé de Walt Disney
  • Pierre et le loup, dessin animé français réalisé en 1995 par Michel Jaffrenou (durée 26 min).
  • L'Œil du loup, dessin animé français réalisé en 1997 par Hoël Caouissin (durée 26 min).
  • Loulou et autres loups..., cinq films d'animation réalisés en 2003 sur ce même thème (Loulou, Marie K et le loup, Micro loup, T'es où mère-grand ? et Pour faire le portrait d'un loup).
  • Wolf's Rain (ウルフズ・レイン), est un anime japonais en 26 épisodes et 4 OAV, diffusé pour la première fois au Japon le 26 janvier 2003.
  • La princesse Mononoké dessin animé d'Hayao Miyazaki.
  • Dans l'œuvre de Tex Avery, le loup mondain est omniprésent.

Le loup dans les jeux vidéo  

  • Ōkami, le joueur incarne la déesse Amaterasu matérialisée sur terre sous la forme d'un loup blanc.
  • The Legend of Zelda : Twilight Princess, Link (le héros de la série) se transforme en loup lorsqu'il rentre dans le monde du crépuscule, cette transformation lui permet d'acquérir de nouveau pouvoirs : son odorat et sa vue sont grandement améliorées.
  • Stronghold, comme dans le réel au Moyen Âge, le loup est un fléau qui chasse en meute et se rue dans les villages pour y attaquer les habitants.
  • Gabriel Knight 2 : The Beast Within, le héros enquête sur la présence d'un loup-garou dans les environs de Munich. Cette histoire mêle de véritables loups, des loups-garous et les histoires croisées de Louis II de Bavière et Richard Wagner.
  • Star Fox, le rival de la Starfox, la Starwolf a à sa tête un mercenaire du nom de Wolf O'Donnell. Il a l'effigie d'un loup, prend Fox comme rival et jure de le tuer par lui-même...mais cela ne l'empêche pas de le sauver à la fin de Starfox Armada sur GC. Sa dernière apparition a été dans Super Smash Bros Brawl sorti en 2008.
  • Neverwinter Nights, lorsque l'on crée un personnage de classe Druide, il est possible d'invoquer un animal pour combattre avec soi. Parmi ceux-ci, se trouvent des loups.
  • Warcraft, Le peuple des orcs utilisent des loups géants comme montures.
  • "Wolf Quest", Le joueur apprend à vivre dans la peau d'un loup, à chasser, à créer une meute et surtout à survivre. Même si le jeu est malheureusement en anglais, on apprend beaucoup sur la vie des loups et il peut même tourner à l'éducatif.
  • World Of Warcraft, Les chamans peuvent se transformer en loup pour augmenter leur vitesse et les orcs chevauchent des loups.
  • Neverwinter Nights 2, Selon le choix de la classe ou de la race, le personnage peut invoquer un familier (ours, belette, ou loup) pour l'aider durant le combat.

Le loup en peinture et en sculpture  

  • Le Loup d'Agubbio peint en 1877 par Luc-Olivier Merson, exposé au Palais des Beaux-Arts de Lille
  • La louve romaine allaitant Rémus et Romulus, sculpture antique

Le loup dans les œuvres musicales  

  • Pierre et le Loup, conte musical de Serge Prokofiev.
  • Les loups sont entrés dans Paris, chanson de Serge Reggiani > texte.
  • Le loup, la biche et le chevalier, chanson de Henri Salvador, paroles de Maurice Pon, musique de Henri Salvador > texte.
  • La louve, chanson (1974) de Michèle Torr, paroles et musique de J.Albertini, S.Garcia, O.Toussaint > texte.
  • Cœur de loup, chanson (1989) de Philippe Lafontaine, paroles de Philippe Lafontaine et D'Oultremont, musique de Philippe Lafontaine > texte.
  • Loup de terre, chanson de Jacques Yvart, paroles de Boris Bergman > texte.
  • Le vieux loup est mort, paroles et musique de Gérard Jaffrès
  • Ulver groupe norvégien .
  • Unchain the Wolves, Lone Wolf Winter de Deströyer 666, groupe de black/thrash metal d'Australie.
  • Wolves et Untrodden Path (Wolves Part II) de Marduk, black metal suédois.
  • Wolfchant groupe allemand.
  • Lock Up The Wolves de DIO (le groupe de Ronnie James Dio)
  • Seven Days To The Wolves du groupe de métal finlandais Nightwish
  • Le cerf, le druide et le loup (2003) chanson de Bérurier noir.
  • Of wolf and men chanson de Metallica. La chanson relate les similitudes existant entre le loup et l’homme ; de plus elle parle surtout du fait de se transformer en loup-garou .
  • Wolf and Raven du groupe de heavy metal Sonata Artica.
  • Le loup est beaucoup cité dans le milieu du black metal, le nombre de titre dans lesquels il y est fait allusion ou qui le cite clairement dépasse la centaine.

Notes et références  

  1. ↑ Autres canidés appelés « loup » qui ne sont pas forcement des Canis Lupus : loup à crinière (Chrysocyon brachyurus), Loup des Falkland (Dusicyon australis), Loup de l'Est (Canis lycaon), Loup rouge (Canis rufus), Loup d'Abyssinie (Canis simensis)... voir Loup (canidé)
  2. ↑ D’après l’association Defenders of Wildlife : (en) Defenders.org, Wildlife & Habitat, Gray wolf [archive]
  3. ↑ http://www.loup.org/spip/+De-quelle-couleur-sont-ses-yeux+.html [archive] Pour plus de détails sur les yeux du loup
  4. ↑ Le loup [archive] sur Wildtier Schweiz
  5. ↑ GEO N° 178 p. 58
  6. ↑ Revue BMC ecology - Septembre 2008
  7. ↑ Jean-Marc Moriceau, « Mythe ou réalité ? Les loups mangeurs d’hommes », L’Histoire, n°299, juin 2005, p. 64 à 69, ISSN 0182-2411
  8. (en) James Serpell, The Domestic Dog: Its Evolution, Behaviour, and Interactions with People. Publié par Cambridge University Press, 1995 - ISBN 0521425379, 9780521425377, 268 pages Lire le document numérisé [archive] page 8
  9. (en) J. Koler-Matznick, The Origin of the Dog Revisited, 2002. Anthrozoös
  10. (en) Alexandra Semyonova, 2007. The 100 Most Silly Things That Have Ever Been Said About Dogs, 1ère partie : Myths About the Dog's Origin and Nature [archive]
  11. ↑ Voir sites de taxinomie
  12. ↑ Référence Mammal Species of the World : Canis lupus Linnaeus, 1758 [archive] (en)
  13. ↑ Paradiso, J. L., and R. M. Nowak. 1971. A report on the taxonomic status and distribution of the red wolf. U.S. Fish and Wildlife Service Special Science Report Wildlife 145. 36 pp.
  14. ↑ Reich, D. E., R. K. Wayne, and D. B. Goldstein. 1999. Genetic evidence for a recent origin by hybridization of red wolves. Molecular Ecology 8:139-144.
  15. ↑ Dowling, T. E., et al. 1992. Response to Wayne, Nowak, and Phillips and Henry: use of molecular characters in conservation biology. Conservation Biology 6:600-603.
  16. Ron Nowak, « Hybridization: the Double-edged Threat [archive] » sur CANID NEWS, 1995, Vol. 3
  17. ↑ Référence IUCN : espèce Canis rufus Audubon et Bachman, 1851 [archive] (en)
  18. (en) Alexandra Semyonova, 2007. The 100 Most Silly Things That Have Ever Been Said About Dogs, 1ère partie : Myths About the Dog's Origin and Nature [archive]
  19. Le loup : biologie, moeurs, mythologie, cohabitation, protection... , de Jean-Marc Landry, éditions Delachaux & Niestlé, ISBN 2603012150 ; pages 183 et 191 (pour le deuxième tirage corrigé de 2004) ; ce livre est également réédité sous l’ISBN 2603014315
  20. ↑ Atlas des mammifères du Nord Pas de Calais, Gonn
  21. ↑ http://www.e-monsite.com/louploup/rubrique-1014153.html [archive] La vie des Loups - le loup en détail - la place du loup pour les différentes culture indo-européennes
  22. ↑ Ygora - la symbolique du loup en Europe http://www.oldwishes.net/ygora/nav/recits/contes/traditionnels/loups/symbolique.htm [archive]
  23. ↑ Thomas Stahler - Le mythe du Loup
  24. ↑ Voir : Gilbert Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire, Paris, Bordas, 1969, p. 91-92.
  • Référence ITIS : Canis lupus Linnaeus, 1758 (fr) (+version (en))
  • Référence IUCN : espèce Canis lupus Linnaeus, 1758 (en)
  • Référence CITES : espèce Canis lupus Linnaeus, 1758 (+répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)


Voir aussi  

  • Loup (canidé)
  • Domestication du chien
  • Parc à loups du Gévaudan
  • Biologie de la conservation, élevage conservatoire


Bibliographie  

Études générales
  • Henri Oudin (1851) Du loup et de ses races ou variétés, L. Loups Mauduyt.
  • Eugène Rolland (1967) Faune populaire de France, réédition Maisonneuve et Larose.
  • Daniel Bernard (1981) L'Homme et le loup, Berger-Levrault.
  • G. Carbone (1981) La Peur du loup, Gallimard.
  • C. et G. Ragache (1981) Les Loups en France, Aubier.
  • L. Bour (1986) Loup y es-tu ?, Gallimard.
  • Philippe Huet, Le Loup, Éveil éditeur, coll. « Approche », Saint-Yrieix-sur-Charente, 1995, 72 p., ISBN 978-2840000099.
  • Gérard Ménatory (1990) La Vie des loups, Stock.
  • Gérard Ménatory (1995) Les Loups, Payot-Lausanne.
  • Gérard Ménatory (2000) La vie des loups : du mythe à la réalité, Hachette.
  • Daniel Bernard (2000) Des loups et des hommes. De Borée.
  • (1991) La fin des loups en Bas-Berry. XIX°- XX° siècles. (Histoire et tradition populaire). Préface du professeur Maurice Agulhon, professeur à Paris I -Sorbonne et au Collège de France. 1° édition, Imp. Badel, Châteauroux, 1977. 2° édition, Imp. Badel, Châteauroux, 1979. 3e édition, La Simarre, Joué-lès-Tours.
  • Thomas Pfeiffer (2004) Le Brûleur de loups. Lyon.
  • Thomas Pfeiffer (2006) Le loup en Alsace de mémoire d'homme. Revue d'Alsace.
  • Vignon V. (2006) Le loup. Belin, Paris, 96 p.
Chasse
  • Jean de Clamorgan, La chasse du loup, nécessaire à la maison rustique en laquelle est contenue la nature des Loups, & la manière de les prendre, tant par chiens, filets, pieges, qu'autres instruments: le tout enrichy de plusieurs figures & pourtraicts representez après le naturel, édition pour Jacques du Puis, Lyon, 1561
  • Louis Gruau, Nouvelle invention de chasse. Pour prendre et oster les loups de la France : comme les tables le demonstrent, avec trois discours aux Pastoureaux François, Pierre Chevalier, Paris, 1613
  • Louis Gruau, Nouvelle Invention de Chasse pour prendre et oster les Loups de la France, Librairie des Bibliophiles, Paris, 1888       

                                               Le Renard.

Nom vernaculaire ou
nom normalisé ambigu :
Le terme « Renard » désigne, en français,
plusieurs taxons distincts. Icône de redirection
Renard
ici un Renard roux
ici un Renard roux
Taxons concernés

Genres :

  • Vulpes (dont le renard roux, le renard polaire, etc.)
  • Cerdocyon (ou renard des savanes)
  • Otocyon (ou renard à oreilles de chauve-souris)
  • Pseudalopex (ou faux renard)
  • Urocyon (ou renard gris)

Un renard est un canidé du genre Vulpes, proche du loup et du chien. Mais, par similitude physique, le terme est aussi employé pour désigner des canidés appartenant à d'autres genres, comme Cerdocyon, Otocyon, Pseudalopex et Urocyon. L'appellation renard est donc non normalisée. Les points communs des différents genres de canidés usuellement rassemblés sous le nom renard sont :

  • un museau allongé,
  • des oreilles dressées,
  • une petite taille (60 à 75 cm pour le corps, et 35 à 50 cm pour la queue),
  • un poids d'environ 6 kg.

Le pelage du renard est généralement brun-roux, mais cela peut varier du beige au brun et au roux vif. Ses oreilles dressées sont noires en arrière et sont plus petites que celle du renard polaire. La queue est longue et touffue et généralement blanche au bout. Le tour de la gueule et la gorge sont souvent blanches mais la gorge peut varier au gris. Au début du printemps, il perd ses poils d'hiver. Ils apparaissent d'abord en bas des pattes puis apparaissent sur le corps, sur les flancs en juillet et sur la queue et le corps en fin août. Au début de l'hiver, le pelage s'épaissit.

Les renards vivent généralement 2-3 ans, mais leur espérance de vie peut aller jusqu'à 10 ans et même plus, lorsqu'ils sont en captivité.

Le renard est aussi porteur, et seulement porteur, de l'échinococcose alvéolaire, maladie qui peut se révéler mortelle chez l'homme. Il faut souligner que cette pathologie se découvre plusieurs années après l'avoir contractée: certaines personnes sont mortes de ce que l'on croyait être un cancer du foie alors qu'il s'agissait de l'échinococcose .

Sommaire

 
  • 1 Nom
    • 1.1 Vocabulaire
    • 1.2 Étymologie
  • 2 Espèces
    • 2.1 Renard commun ou renard roux
    • 2.2 Renard polaire
    • 2.3 Renard des sables
    • 2.4 Les « cousins » du renard
  • 3 Le mulotage
    • 3.1 Vitesse de déplacement
  • 4 Mythes et folklores liés au renard
  • 5 Voir aussi
    • 5.1 Articles connexes
    • 5.2 Liens externes
  • 6 Notes et références

Nom  

Vocabulaire [modifier]

  • Le renard glapit (extrait sonore).
  • Le petit du renard est le renardeau.
  • La femelle du renard est la renarde.
  • Le renard pratique le mulotage pour chasser les rongeurs.
  • Le renard est de la famille des canidés.
  • Les excréments du renard sont des laissées.

Étymologie  

Renard roux (Vulpes vulpes)

Jusqu'à la fin du XIXe siècle et dans de nombreux dialectes français, cet animal est appelé goupil[1]. "Renard" n'est autre que le nom donné à un goupil dans le Roman de Renart. Dans ce recueil d'histoires imaginaires, Renart le goupil est très malin, et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très populaire (on disait : "Malin comme Renart"). De ce fait, son nom s'est progressivement substitué au terme goupil.

Le mot renard s'écrivait renart, jusqu'au milieu du XVIe siècle ; il dérive d'un nom germanique Reginhart (formé de l'assemblage de ragin, "conseil" Cf. Renaud, et hart, "fort". Cf. allemand Reinhard ).

Le mot goupil procède de manière régulière du bas latin *wulpiculus, lui-même dérivé du latin populaire vulpecula (petit renard), diminutif de vulpes (renard) en latin classique, avec influence germanique sur l'initiale d'où le [w], puis passage à [gw] et [g]. Le terme latin provient probablement du grec άλώπηξ (álópex).

Espèces [modifier]

Renard commun ou renard roux  

Renard roux

Le renard roux ou renard commun (Vulpes vulpes) est la plus répandue en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie. Son pelage est en général roux. Il habite principalement dans des terriers creusés par le blaireau. Il creuse également très bien ses terriers qui sont beaucoup plus gros que ceux des lapins et plus petits que ceux des blaireaux. Il se nourrit surtout de campagnols, de lapins, de poissons et de fruits en été mais aussi d'œufs, d'insectes et de charognes.

Une fois par an, au mois de mars, la renarde donne naissance à une portée de 3 à 5 petits, parfois plus suivant la population présente et la quantité de nourriture disponible. Ils ouvrent les yeux vers deux semaines et sont adultes vers trois mois. Les renardeaux restent environ six mois avec leurs parents.

Les renardeaux ont comme prédateurs occasionnels l'aigle royal, le hibou grand-duc, le vautour et le lynx.

Renard polaire 

Le renard polaire (Vulpes lagopus) vit dans des milieux où les températures sont très basses en hiver. Il peut résister à des températures de -70°C. Sa faible taille et sa fourrure lui permettent de limiter la déperdition de chaleur. Sous chaque patte, il a une touffe de poils qui lui permet de s'isoler contre le froid. Sa fourrure blanche en hiver lui permet de mieux se confondre avec la neige, améliorant ainsi son camouflage. En été, son pelage est brun.

Renard des sables  

Sous ce terme sont regroupés le renard tibétain (Vulpes ferrilata), et le renard des sables du Sahara ou fennec (Vulpes zerda).

Les « cousins » du renard  

Nous ne ferons que citer (car appartenant au genre Canis), le chacal africain, le coyote américain et le dingo australien qui occupent la même niche écologique

Le mulotage  

Article détaillé : mulotage.

La période des moissons ouvre au renard des perspectives alléchantes. Lorsque les champs viennent d'être fauchés, leurs habitants deviennent bien plus faciles à repérer. C'est à l'oreille, qu'il a particulièrement fine, que le carnivore localise sa victime. Puis, d'un coup, il s'élance en l'air. Un bond prodigieux qui le fait retomber exactement sur sa proie qu'il immobilise avec ses pattes de devant. Le mulot tombe sur le sol et le renard peut s'emparer de sa proie.

Vitesse de déplacement 

Le renard atteint la vitesse maximale de 38 km/h.(record enregistré en Alsace)

Mythes et folklores liés au renard  

Illustration du Roman de Renart.
Article connexe : Liste des renards de fiction.

Europe

Dans l'imaginaire européen, le renard est associé à la flatterie, au mensonge, à la malice et à la ruse.

Chez les peuples du nord de l'Europe, le renard est l'un des animaux emblématiques de Loki, dieu scandinave du feu et de la malveillance. Par ailleurs, Renarde semblerait recouvrir une Dise Matrone du Rhin.

Selon certaines sources, il aurait guidé Orphée dans sa descente aux Enfers. Le renard est aussi le symbole des habitants de la ville grecque de Messène. (voir Créontadiès)

En Europe les renards apparaissent dans plusieurs récits (mélangeant faits réels et fiction) où ils sont souvent persécutés. Au Moyen Âge, il est souvent dépeint en tant que membre du clergé, courtisant ses assistances, des moutons, qu'il peut à loisir croquer.

Parmi les textes célèbres mettant en jeu le renard, on peut citer :

  • Le Roman de Renart, datant du Moyen Âge.
  • Les fables d'Ésope de l'antiquité grecque, qui inspirèrent Jean de La Fontaine au XVIIe siècle :
    • Le Corbeau et le Renard, qui montre un renard flatteur et trompeur.
    • Le Renard et la Cigogne, qui montre un renard penaud de s'être retrouvé piégé par la cigogne qu'il avait trompée.
    • Le Renard et les Raisins, qui montre un renard feignant de mépriser des raisins inaccessibles.
    • Le Renard et le Bouc: le renard se sort du puits où il était tombé avec le bouc en montant sur les cornes de celui-ci, mais sans tenir la promesse qu'il avait faite d'aider ensuite son compère à s'en extraire.
  • Dans Pinocchio de Carlo Collodi, un renard qui feint d'être boiteux et un chat qui prétend être aveugle parviennent toujours à détourner le héros principal du droit chemin.
  • Renard est un ballet d'Igor Stravinski : ce petit conte met en scène un renard qui s'attaque à un coq en se déguisant en religieuse, puis en mendiante. Un chat et un bouc tentent de l'en empêcher et finiront par le tuer.
  • Dans Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, un renard apprend au héros principal la vraie valeur des choses et en premier lieu celle de l'amitié.
  • Une chanson enfantine allemande intitulée Fuchs, du hast die Gans gestohlen (littéralement : Renard, tu as volé l'oie) raconte la mise à mort par un chasseur d'un renard ayant dérobé une oie. Personne ne sait qui a écrit les paroles de cette chanson enfantine, ni quand la mélodie en a été composée. [2]

Amérique

  • Son nom espagnol « zorro » est aussi celui d'un célèbre justicier masqué héros de nombreuses fictions.

Japon

Statue de kitsune au sanctuaire shinto dédié à Inari, adjacent du temple bouddhiste de Nara

Dans le folklore japonais, les kitsune (renards) sont rusés, jouent des tours et sont doués de pouvoirs magiques. N'importe quel kitsune est censé devenir capable de changer de forme quand il atteint un âge avancé (souvent une centaine d'années), et ses pouvoirs ne cessent de croître avec le temps : parallèlement, de nouvelles queues lui poussent.

Article détaillé : Kitsune.

Dans les autres mythologies

De nombreux peuples ont remarqué les mœurs rusées du renard et les traduisent de manières différentes dans leurs récits mythologiques.

Dans de nombreux pays d'Orient (Chine, Iran, Japon, Mongolie...), c'est un personnage double : dans les folklores chinois et japonais, La Renarde est une horrible sorcière qui se déguise, le jour, en une superbe jeune fille ; elle invite ensuite les gens à venir festoyer dans sa maison, où le soir venu, elle leur fait subir mille vilenies avant de les abandonner sur un terrain vague.

 

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